Cépage américain.
Il serait originaire des Pouilles en Italie. Il aurait émigré avec les Italiens du sud. Dès le XIXème siècle, on le voit également apparaître en Australie.
Il donne des vins charpentés, de bonne garde quand ils sont bien vinifiés. Riches en alcool, ils manquent souvent de finesse. Les vins développent un bouquet caractéristique de fruits rouges (framboise, cassis…).
Ce cépage possède également un clone blanc, qui a vu le jour au milieu du XXème siècle au Etat-Unis. Ce cépage ne comporte que peu d’intérêt organoleptique, mais il est tout de même à l’origine de la découverte du vin blanc en apéritif aux USA. Il représente en Californie près de 10% de l’encépagement du vignoble.
On retrouve aujourd’hui ce cépage en Australie et en Afrique du Sud.
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Le vignoble de Savoie est une région d’environ 2 200 ha qui s’étend essentiellement sur les départements de la Savoie (28 communes) et de la Haute-Savoie (24 communes), plus deux communes de l’Ain (Corbonod et Seyssel) et une de l’Isère (Chapareillan).
Il se déploie majoritairement sur les coteaux et dans les vallées à 500 m d’altitude maximum, sur de fortes pentes qui peuvent atteindre 60 à 80 %. L’appellation vin de Savoie est rattaché à 13 dénominations géographiques.
Les cépages représentés sont essentiellement le gamay pour les rouges, l’altesse pour les blancs. Ils produisent 3 AOC : Roussette-de-Savoie, Seyssel et vin de Savoie, à hauteur d’environ 130 000 hl de vin par an.
Les terroirs argilo-calcaire
La vigne se complaît dans les sols pauvres, parfois arides. Très développé, son système racinaire peut plonger jusqu’à une dizaine de mètres à la recherche de l’eau. Les terroirs favorables sont multiples, variables selon les cépages. Les meilleurs sont ceux qui permettent un bon drainage et une alimentation en eau régulière.
Les terroirs argilo-calcaires sont des terres un peu grasses, constellées de pierres blanches plus ou moins dures. Ces sols équilibrés mêlent l’argile et sa fraîcheur aux propriétés filtrantes des pierres calcaires. Ils conviennent parfaitement au merlot, cultivé en Bordelais sur la rive droite de la Dordogne (saint-émilion, fronsac, côtes-de-castillon) ainsi qu’au tempranillo, cultivé dans la Rioja, en Espagne.
Les vins issus de terroir arigol-calcaires sont ronds, sans être gras, fins, et gardent un fruit intact.
La forme des bouteilles
Certaines sont réglementées, comme la flûte réservée aux vins d’Alsace, ou le clavelin pour les vins jaunes jurassiens.
L’aligoté est un ancien cépage blanc bourguignon, moins fin que le chardonnay. Il est cultivé sur 1 600 ha en Bourgogne et essentiellement utilisé dans l’élaboration des bourgognes-aligotés, des bouzerons et des crémant-de-bourgogne.
Les vin produits sont blancs clairs, acides, frais et légers. Ils accompagnent idéalement la crème de cassis et apéritif.
Il est aussi cultivé sur le 20 000 ha en Europse de l’Est (Ukraine, Roumanie), en Californie, au Canada ou encore au Chili.
La consommation mondiale de vin était d’environ 240 millions d’hectolitres en 2016. Les dix principaux pays représentent 68 % de cette consommation. On peut distinguer trois groupes parmi ces pays. Les États-Unis, la France, l’Italie et l’Allemagne représentent les principaux marchés. La consommation est également importante en Chine et au Royaume-Uni, suivis par l’Espagne, l’Argentine et la Russie, à un moindre niveau. À l’échelle mondiale, la consommation de vin reste stable. Alors que la consommation globale est en baisse entre 2005 et 2016 en France, Italie, Espagne, Argentine et Russie, le marché américain est en hausse, et le marché chinois est florissant. Jusqu’à présent, les États-Unis restent le premier marché mondial pour le vin. La situation est différente pour la consommation annuelle par habitant. Les pays qui arrivent en tête voient leur consommation par habitant baisser, remplacée par une demande de vins de meilleure qualité. Les pays qui consomment du vin depuis peu ont une consommation en hausse, bien qu’elle parte d’un niveau assez bas. Par exemple, alors que la consommation de vin en Chine était de deux verres par an et par habitant en 2005, elle est passée à deux bouteilles en 2016. Cela reste bas, mais toutefois, lorsque 1,4 million de personnes augmentent leur consommation de deux verres à deux bouteilles en dix ans, la différence sur le marché mondial est notable. La production mondiale de vin était de 267 millions d’hectolitres en 2016. Les dix premiers pays représentent 83 % de cette production. On peut distinguer trois groupes parmi eux. L’Italie, la France, l’Espagne et les États-Unis sont les premiers producteurs de vin. Puis, d’autres acteurs importants sont l’Australie, la Chine, le Chili et l’Afrique du Sud. L’Argentine, l’Allemagne, le Portugal et la Russie représentent une part moindre mais conséquente de la production. À l’échelle mondiale, la production de vin est en légère hausse. Entre 2005 et 2016, en Italie, en France, aux États-Unis, en Argentine et en Australie, la production globale reste stable ou est en légère baisse. Elle augmente au Chili, en Afrique du Sud, Russie et Espagne. La production chinoise n’augmente pas, mais tend à être de meilleure qualité. La production mondiale de vin est assez concentrée et plus orientée vers le vin rouge qu’il y a 10 ans.
Nous allons étudier la base des relations entre la vigne et l’eau et explorer pourquoi la disponibilité en eau est essentielle pour la vigne et les effets, positifs comme négatifs, du déficit hydrique sur la vigne et son fruit. Les vignes consomment une grande quantité d’eau. Mais seule une petite quantité est utilisée par la plante pour sa croissance et sa photosynthèse. Le reste de l’eau quitte la plante pour rejoindre l’atmosphère, un mécanisme appelé la transpiration. Une vigne peut transpirer 50 litres d’eau en une journée, et de 5 000 à 7 000 litres en une saison de végétation.
Durant le repos hivernal , la plupart des cépages ont perdu leurs feuilles. La sève ne circule plus, c’est le moment idéal pour tailler la vigne afin d’adapter sa production pour la saison suivante. Puis, au printemps, on aura le débourrement et la pousse des sarments. Au cours du débourrement, les bourgeons s’ouvrent et les premières feuilles apparaissent. Puis, les sarments commencent à pousser. Ils doivent être protégés contre les maladies et accrochés au support lorsqu’il y en a un.
Au début de l’été , la floraison et la nouaison sont des étapes importantes dont dépendra la charge fruitière de la vigne. Après quoi, on a la véraison , un terme d’ancien français désignant le début de la maturation. Pour certains cépages noirs, c’est à ce moment que les baies passent du vert au violet.
Enfin, de la fin de l’été au début de l’automne , les baies mûrissent jusqu’aux vendanges.
La primo-domestication de la vigne par l’homme a sans doute eu lieu au cours du néolithique, il y a environ 8 000 ans, dans le croissant fertile, qui s’étendait de l’est de la Méditerranée au golfe Persique. On considère que cet événement découle de la sélection du gène hermaphrodite qui permet un meilleur rendement et une production plus régulière. Aujourd’hui, la vigne domestique correspond à la sous-espèce vinifera de vitis vinifera. Elle offre une grande diversité, avec plus de 6 000 variétés cultivées, qui peuvent donner du vin, du raisin de table ou des raisins secs.
Il faut bien faire la distinction entre les origines de la vigne et les origines de la viticulture. Suite aux débuts de la domestication et au cours de l’Antiquité, avec les Phéniciens, les Grecs et les Romains, la viticulture et la viniculture se sont répandues par étapes, tout d’abord, dans les régions voisines, comme le Caucase, puis vers l’est, et vers l’ouest, de l’autre côté de la Méditerranée. En parallèle de cette expansion, on a eu un flux de gènes et de génotypes, et sans doute des foyers secondaires de domestication.
Les origines
La vigne appartient à la famille des vitacées, composée de 19 genres, comme le genre cissus ou les vignes vierges appartenant au genre parthenocissus. On a bien sûr le genre vitis, comprenant environ 80 espèces, notamment vitis vinifera. On trouve 55 espèces différentes de Vitis à travers l’Asie. Une seule espèce existe en Europe et en Afrique du Nord, et environ 25 espèces en Amérique du Nord. L’apparition des vitacées date de la période du crétacé, mais la spéciation de vitis vinifera a eu lieu à la fin de l’ère tertiaire et au début du quaternaire, c’est-à-dire il y a environ 2,6 millions d’années. Cette espèce était alors sauvage et son habitat naturel, après le recul des dernières glaces, s’étendait de l’Ouzbékistan et du Turkménistan à l’est à la France, l’Espagne, le Portugal et le Maroc à l’ouest, et de l’Allemagne, la République tchèque et la Slovaquie au nord à l’Algérie et la Tunisie au sud. Ces génotypes sauvages sont généralement appelés sylvestris. Ils sont dioïques, avec des individus mâles et femelles distincts.
Introduit par le Dr Sachs en 1661, le terme vient du grec “ampelos”, qui signifie “vigne”, et “graphie” qui renvoie à la description. L’ampélographie est donc, en premier lieu, la description des cépages dans le but de les identifier et de les reconnaître. Deuxièmement, c’est aussi l’étude de leurs origines, liens de parenté et évolution, et enfin, c’est la connaissance de leurs comportements afin de trouver les cépages les plus adaptés à un terroir ou aux objectifs de production.
Terroirs
Le vignoble de Cahors unit le causse à la vallée.
Le causse : des plateaux calcaires qui cernent la ville et dominent la vallée du Lot. Cette vaste étendue caillouteuse, hérissée de buis, de génévriers et de chênes rabougris, est le lieu des truffières, des maisons de pierre, des « cayrous » (cabanes à outils de vigneron), des troupeaux de moutons.
Ravagées par le phylloxéra en 1878, la vigne reconquiert aujourd’hui timidement son domaine. Le malbec (encore appellé cot ou auxerrois), le merlot, le tannat y poussent, parce rien d’autre n’y pousse.
Votre route des vins pourra vous mener de Lalbenque jusqu’au château de Bonaguil à Fumel, en vous arrêtant évidemment à Cahors.
Rôties
Le poulet rôti offre un accord savoureux avec un vin rouge tendre et fruité, sans excès de tanins. Le cépage pinot noir est mis à l’honneur. Pensez aux bourgognes, aux rouges d’Alsace ou du Centre-Loire, aux beaujolais et aux rouges de Loire. Les amateurs de bordeaux se tourneront vers les appellations régionales ou les vins de côtes. Le caractère festif des chapons et poulardes appelle des rouges fins comme les grands bourgognes et tous les vins raisonnablement tanniques. Pigeon et canard nécessitent des rouges tendres, ronds et aux tanins séveux pour faire échos à la texture de la viande douce et juteuse, comme les vins méridionaux au caractère épicé et aux tanins.
Le vin de glace ou “ice wine” fut découvert par accident. Dans le nord de la Bavière, en 1794, les viticulteurs sont surpris par l’arrivée précoce de l’hiver et récoltent un raison partiellement congelé. Le vin obtenu présente des caractéristiques inattendues et très intéressantes : une fois l’eau extraite, il ne reste qu’une pulpe riche en sucre. Ce vin est un vin blanc sucré, très aromatique, doux à l’acidité intense.
Sa renommée se répand courant XIXème siècle en France qui l’adopte et le nomme vin de glace. Il connaît un tel succés qu’une technique de “cryo-extraction” est mise au point, consistant à congeler les raisins dans une enceinte (type chambre froide) pour produire de grands vins blancs liquoreux.
Le nielluccio appartient au patrimoine ampélologique corse bien qu’il s’agise d’un cépage originaire de Toscane, le sangiovese. Il a fait l’objet d’une sélection clonale dans les plantations du CIVAM, sélection difficile et lente car le matériel de départ était fortement virosé. Trois clones seulement sont agréés par le CIVAM.
Le nielluccio peut être vinifié en rouge ou en rosé. Il est très souvent associé à un peu de grenache et/ou de cinsault. Parfois on lui adjoint des raisins blancs, du vermentino dans les bon cas ou de l’ugni blanc. Dans sa patrie d’origine, la Toscane, la vinification du chianti procéde de même , avec adjonction de raisins blancs. Des raisins semblables puisqu’il s’agit de malvoisie, nom continental du vermentino et du trebbiano.
Le nielluccio est un cépage noble. Il assure au vin une robe de bonne densité, des tanins fins et une acidité qui l’éloigne de toute mollesse.
Les humains du néolitique, avant de comestiquer la vigne, on sans doute fabriqué du vin à base de raisins sauvages, de la même façon qu’ils fabriquaient des boissons fermentées à partir de fruits tels que la baie de sureau, de céréales ou de miel.
On sait que le vin existait dès le VIIème millénaire avant J-C car on a retrouvé des traces d’acide tartrique, l’un des composant du vin, vieilles de 7500 ans sur des poteries en Iran. Le passage de la vigne sauvage à la vigne cultivée a vraisemblablement eu lieu entre le VIème et le Vème millénaire avant notre ère.
La France compte 152 vins, catégorie créee 1968 et renommée officiellement en Europe “indications géographiques protégées.” IGP depuis le 1er août 2009. Ces vins doivent respecter des normes de production et d’élaboration spécifiques. Ils sont sousmis à une dégustation d’agrément.
Nous sommes vendredi soir. Un peu las de la semaine et avec une envie irresistible de fêter dignement le week-end qui s’annonce, je propose à ma dulcinée d’accompagner notre descente de stress d’un vin issu de mon escapade jurassienne.
Il nous est tous arrivés d’être dans ces instants de funambulismes précaires en fin de repas dans un restaurant asiatique pratiquant le menu unique à volonté. Vous venez de parcourir la carte du restaurant pour la septième fois en faisant complaisamment un signe approbateur au patron qui vous invite à vous resservir encore et Angkor. Votre estomac n’en peut plus, votre foie vient de démissionner et votre bouche est en feu, conséquence immédiate des multiples épices que vous venez d’ingurgiter. Alors que ce calvaire sacerdotale se révèle être en même temps un plaisir gargantuesque, vous jetez l’éponge dans un sublime geste de défaite en demandant l’addition. Le patron, vainqueur timide de ce combat, rédige la note quand, magnanime et chevaleresque, il s’apprête à vous offrir un digestif histoire d’abréger vos souffrances. Voici donc venu le moment du saké. Je vois d’ici les plus lubriques d’entre vous jetez un oeil dans le verre plein et saluer dans une infatuation risible les photos de ces jeunes demoiselles qui attendent que votre verre soit vide pour éviter de s’enrhumer. A croire que le verre de saké est un remède immédiat à la presbytie.