Situés à proximité des Saint-Chinian, les vins de Faugères sont reconnus en AOC depuis 1982 en rouge et 2005 en blanc. Ces vins sont produits sur les collines de l’Hérault, à environ 20 km de Béziers, marquant leur appartenance à un terroir d’exception.

Implanté sur vingt communes au nord-ouest de Béziers dans l’Hérault, entre mer et montagne, le vignoble de l’AOC Saint-Chinian bénéficie d’un climat propice à la vigne. Ce vignoble est réputé pour la qualité de ses vins, qui sont le fruit d’une extraordinaire diversité géologique des terroirs. Chaque vin de Saint-Chinian possède sa propre personnalité, grâce à cette richesse du sol et du climat.

Histoire

Cités dès l’an 350par l’empereur Julien, les vignobles parisiens étaient produits par des bourgeois vignerons et constitués de cépages nobles : fromenteau et morillon. Au début du XVIe siècle, on planta autour de Paris un cépage productif et grossier : le gouais. Pour protéger les bourgeois vigneron, Charles VI le Bel créa en 1321 la Corporation des courtiers jurés–experts piqueurs de vin de Paris, qui veillaient à la légalité et à la qualité du commerce.
En 1577 fut créée une zone de 20 lieues autour de Paris (88 kilomètres), à l’intérieur de laquelle les cabaretiers devaient s’approvisionner sur un marché officiel, constitué uniquement des vins bourgeois. Le prix du vin monta très vite. Pour y échapper, les cabaretiers s’installèrent au-delà des limites fiscales de la ville : dès 167 se développèrent les guinguettes, où l’on venait boire du vin moins cher. L’urbanisme aidant, le vignoble bourgeois disparut, peu à peu, alors que le vignoble suburbain, localisé, principalement à l’ouest parisien, se développait. L’hiver très froid de 1709, gela les cépages de qualité qui furent définitivement remplacés par le gouais. La concurrence des vins du Languedoc et surtout le phylloxéra eurent raison de tous ces vignobles de Île-de-France qui couvraient 42 000 ha au XVIIIe siècle. S’ils ne font qu’une grosse vingtaine d’hectares aujourd’hui, ils devraient bien renaître avec la création de l’IGP Île-de-France.

L’appellation Sablet.
Sablet, construit sur une butte sablonneuse qui lui a donné son nom, on s’y promène de placettes en placettes en serpentant dans les ruelles étroites et en empruntant d’étranges escaliers aux marches inégales. Son vignoble situé au pied des Dentelles de Montmirail, spectatrices bien placées de son ascension, se nourrit de sols sableux, d’argiles rouges décalcifiées et de cailloutis de dimensions variées. La vocation viticole de Sablet a été initiée par les Comtes de Toulouse. Elle fut confirmée au XIVe siècle par la papauté d’Avignon, alors propriétaire de la région. Elle se poursuivit jusqu’à la fin du XIXe siècle. Le vignoble fut anéanti par le phylloxéra. Hasard de l’histoire, c’est un Sablétain, qui, en inventant la machine à greffer, permit de le reconstituer. Sablet a acquis son titre de noblesse, Côtes du Rhône Villages communal en 1974. Depuis qu’il revendique au sein de cette appellation, 11000 hls sont produits dont :

La notion de terroir est typiquement française il n’y a pas de traduction satisfaisante hors de nos frontières. Le terroir est défini à la croisée de nombreux éléments :

En 30 ans le vignoble du Languedoc est passée de 450 000 ha à 218 000 ha grâce au travail et à l’interprétation d’une nouvelle génération de vignerons, réinventant l’identité des terroirs.
En 2007, l’appellation coteaux du languedoc c’est élargie en changeant de nom. L’ancienne AOC a fait place, à partir du millésime 2006, à une vaste appellation régionale incluant toutes les aires d’appellation du Languedoc et du Roussillon, jusqu’à la frontière espagnole, à l’exception de Malepère : près de 500 communes. Les AOC sous-régionales (corbières, faugères, saint-chinian, côtes-du-roussillon, etc…) subsistent, à l’exception de l’AOC coteaux du languedoc qui peut toutefois figurer sur les étiquettes jusqu’en 2012.

Tour de la vieille cité médiévale qui lui a donné son, au pays rabelaisien de Gargantua et de Pantagruel, l’AOC chinon est produite autour de la ville de Chinon, incluant les deux rives de la Vienne et jusqu’au confluent de la Loire, sur un territoire qui s’étend sur 19 communes d’Indre-et-Loire.
Le cabernet franc, dit breton, y donne des vins rouges racés aux tanins élégants. De moyenne garde, les chinons peuvent dépasser une, voire plusieurs décennies, dans les meilleurs millésimes.
L’appellation produit aussi quelques rosés secs et de très rares blanc secs, tendres certaines années, issu de chenin.

Le chablis doit à son sol ses qualités inimitables de fraîcheur et de légèreté.
Les années froides ou pluvieuses lui conviennent mal, son acidité devenant alors excessive.
En revanche il conserve lors des années chaudes une fraîcheur est une minéralité que n’ont pas les vins blancs de la Côte-d’Or, également issus du chardonnay.
On le bois jeune (un à trois ans), mais il peut vieillir jusqu’à dix ans et plus, gagnant ainsi en complexité pour les plus grands domaines.
Il existe 79 lieux-dits, regrouper en 40 climats qui sont classés en chablis premier cru, eux-mêmes regroupés en 18 dénominations.

Commune de grande renommée malgré sa petite étendue, Chambolle-Musigny doit sa réputation à la qualité de ses vins et à la notoriété de ses 1er crus, dont le plus connu est le climat des amoureuses. Tout un programme dans les vins portent bien leur nom ! Mais Chambolles a aussi ses Charmes, Chabiots, Cras, Fousselottes, Groseilles et autres Laverottes… Le petit village aux rues étroites et aux arbres séculaires abrite des caves magnifiques.
Toujours rouge, les Chambolles sont élégants et subtiles. Ils allient la force des bonnes-mares à la finesse des musigny, à l’image d’un pays de transition dans la côte de nuits.

Les millésimes

Pour l’une saint-julien, pour l’autre saint-julien-beychevelle, saint-julien est la seule appellation communale du haut-médoc à ne pas respecter scrupuleusement l’homonymie entre les dénominations viticoles et municipales. La seconde, il est vrai, a le défaut d’être un peu longue, mais elle correspond parfaitement à l’identité humaine est au terroir de la commune et de l’air d’appellation.
Situé au centre du haut-médoc, le vignoble de saint-julien constitue une harmonieuse synthèse entre margaux et pauillac. Il n’est donc pas étonnant d’y trouver 11 crus classés et 5 seconds.
Les millésimes exceptionnels sont donc nombreux et vous pourrez d’ores et déjà vous délecter d’un 1983, 1985, 1988 et surtout d’un 1990, référence de l’appellation. Les millésimes 1995, 1998, 2000 et 2004 sont tout aussi exceptionnels et nécessiteront encore quelques années en cave pour se bonifier.

Au pied des étonnantes Dentelles de Montmirail, le vignoble de Gigondas ne couvre que la commune du même nom. Il est constitué d’une série de coteaux et de vallonnements et représente une valeur sûre des vins de la vallée du Rhône.
La vocation viticole de l’endroit est très ancienne, mais son réel développement ne date que XIXème siècle avec la famille Raspail, et plus particulièrement Eugène, qui relançt la viticulture sur place. D’abord côtes-du-Rhône, puis, en 1966, côtes-du-Rhône villages, gigondas obtient ses lettres de noblesse en tant qu’appellation spécifique en 1971.
Les caractéristiques du sol et le climat donne leur caractère vin, le plus souvent rouges à forte teneur en alcool, puissants et charpentés, tout en présentant une palette aromatique d’une grande finesse où se mêlent épices et fruits à noyau. Bien adaptés au gibier, ils mûrissent lentement et peuvent garder leurs qualités pendant de nombreuses années. Il existe également quelques vins rosés, eux aussi chaleureux.

Aujourd’hui, l’appellation s’étend sur 49 communes dispersées dans les vallées à l’ouest de Lyon jusqu’à la vallée du Giers au sud. Le lyonnais propose, Comme le Beaujolais, des vins d’appellation primeur au sud.
La région bénéficie du même climat que le beaujolais avec toutefois une tendance méditerranéenne.
Les coteaux du Lyonnais produisent des vins fruité, gouleyants, riches et parfumés, issus par exemple de pinot blanc, chardonnay ou aligotés pour les blancs.

La légende dit qu’un propriétaire en Sauternes, arrivé un jour en retard pour les vendanges, eu l’idée géniale de faire ramasser les raisins surmûrîs malgré leur aspect peu engageant. En réalité, nul ne sait qui « inventa » le sauternes.
C’est la diversité des sols (graveleux, argilo-calcaire ou calcaire) et des sous-sols qui donne un caractère à chaque cru, les plus renommés étant implantés sur ldes croupes graveleuses.
Obtenu avec trois cépages - le sémillon (de 70 à 80%), le sauvignon (de 20 à 30%) et la muscadelle - les sauternes sont dorés, à la fois onctueux et délicat. Leur bouquet « roti » se développe et gagne en complexité avec le temps : miel, noisette et orange confite. Les plus grandes bouteilles vivent des décennies.
Les sauternes sont les seuls vin blanc à avoir été classé en 1855.

L’appellation fitou, la plus ancienne AOC rouge du Languedoc-Rousillon (1948), est situé dans la zone méditerranéenne de l’aire des Corbières ; elle comprend à l’est le fitou maritime et le fitou intérieur situé dans le massif des Corbières, à l’abri du mont Tauch.
L’AOC s’étend sur neuf communes qui ont également le droit de produire les vins doux naturels rivesaltes et muscat-de-rivesaltes. Le carignan trouve ici son terroir de prédilection. Il peut être complété par le grenache noir, le mourvèdre et la syrah.
Elevé au moins neuf mois, le fitou affiche une couleur rubis foncé et un corps puissant et charpenté.
Les accords mets-vins connus sont les cannellonis au boeuf ou un colombo de porc.

On fait du vin en Italie depuis 4 000 ans (pour un ordre d’idée 2 600 en France). L’Italie est depuis quelques années premières productrices de vin devant la France. Toutes les régions administratives de l’Italie dans leur région viticole (20 au total). Du nord au sud, le vin est partout il participe peut à rendre l’Italie excédentaire dans sa balance commerciale, par manque de valorisation ses produits.
Depuis 10 ans à peu près, Italie produit plus de blancs que le rouge (53% blanc).
Globalement, l’Italie serait parti en quatre grandes régions :

L’AOC sancerre est produite dans un vignoble historique surplombé par la ville de Sancerre sur la rive droite de la Loire, dont le vin fût cité par les poètes dès le règne de Philippe Auguste.

Le riesling est le cépage rhénan par excellence. Il s’agit d’une variété tardive pour la région, dont la production est régulière et bonne.

Les vignes se trouvent principalement sur la montagne de Reims, la vallée de la Marne et la Côte des blancs.
La vendange en Champagne est manuelle car les grains de raisin ne doivent pas être éclatés. Les raisins utilisées pour la vinification sont en partie des raisins rouges à jus blanc. La réalisation de ce vin de fête passe tout d’abord par la vinification d’un vin tranquille, rendu ensuite effervescent.

Après un stage au domaine de Trévallon, un détour en Hermitage et à Meurseult, Laurent Vaillé reprend l’exploitation de ses parents, plusieurs parcelles de garrigue dans le massif de l’Arboussas, au-dessus du village d’Aniane.
Dans les années 80, il défriche 8 ha de chênes blancs et d’arbousiers sur un massif venté situé entre 250 et 300 m d’altitude, et accouche de son premier millésime en 1992.
En automne, après 24 mois d’élevage, les vins sont goûtés et assemblés pour former l’unique cuvée de rouge et de blanc. Dans chaque carton et placée une branche de thym et de laurier, comme un rappel des effluves de garrigue. Assemblage de syrah et mourvèdre (40 % chacun) complétés par du cabernet sauvignon et de la counoise, les millésimes 1995, 1996, 1999, 2000 et 2001 pourront se déguster sur une pièce d’agneau à l’ail et aux herbes de saison.

Deuxième région d’AOC en France après Bordeaux en superficie et en production, elle couvre six départements et après de 250 communes. Les Côtes-du-Rhône regroupent des influences climatiques, des terroirs et des cépages très différents. Les vins produits sont par conséquent très variés.
La région héberge des crus réputés : côte-rôtie, condrieu, château-grillet, saint-joseph, crozes-hermitage, cornas, saint-péray, gigondas, châteauneuf-du-pape, vacqueyras…
La réglementation de l’AOC côtes-du-rhône admet l’utilisation de 21 cépages parmi lesquels : syrah, grenache, mourvèdre, viognier, bourboulenc, carignant, clairette, terret…

Pauillac est une vraie petite ville, agrémenté d’un port de plaisance, sur la route du canal du Midi. c’est un joyau du Médoc viticole, de par sa situation géographique au centre du vignoble, et par la présence de trois 1er crus classés (lafite, latour et mouton) complétés par une liste assez ilpressionante de dix-huit autres crus classés qui représentent 85% de sa production.
Provenant de croupes graveleuses très pures, les pauillac allient la puissance et la charpente à l’élégance et la délicatesse de leur bouquet. Comme ils évoluent très heureusement au vieillissement (jusqu’à 25 ans voire plus pour certains grands crus), il convient de les attendre. De tels vins peuvent affronter des plats fort en goût tels que le gibier, les viandes rouges, les préparation de champignons ou le foies gras.
Parmi les millésimes exceptionnels, on retiendra 2005 et 2006 mais aussi 1995, 1998, 2000, 2002 et 2003.

Tout petit vignoble aux portes d’Aix-en-Provence et protégé par la montagne Sainte-Victoire si chère à Cézanne, l’appellation englobe aujourd’hui l’ancien Clos du Bon Roi René. Rosé, rouge et blanc font appel à de nombreux cépages locaux. Les rouges, de garde, exprime la violette et le bois de vin.
On ne peut pas évoquer l’appellation sans évoquer le château Simone, sans conteste le vin blanc méditerranéen le plus réputé et quasiment le seul représentant de la minuscule appellation de palette. La famille Rougier est propriétaire du domaine depuis près de deux siècles et jouit de magnifiques caves voûtées à étage, taillées dans le roc par les moines grands Carmes d’Aix au XVIe siècle. Le cépage clairette prédomine dans l’élaboration de ce grand vin blanc de Provence qui peut traverser le temps sans inquiétude.

À Paris et dans sa banlieue, on recense 134 vignes plantées au cours des 40 dernières années sur 11 ha alors que le vignoble francilien occupait 42 000 ha au XVIIIe siècle. Le déclin s’est amorcé au XXe siècle : baisse de la qualité, urbanisation galopante, phylloxéra…Et aujourd’hui, les vignerons manquent de moyens et de reconnaissance.
Une petite moitié des vins est issue du chardonnay (40%), du sauvignon et du sémillon. Les rouges proviennent du pinot noir pour l’essentiel. La route des vins, que vous pourrez organiser avec l’association des vignerons francilien réunis, vous donnera l’occasion de promenades dominicales, notamment début octobre lors des fêtes des vendanges. À découvrir notamment la vigne du Trianon du château de Versailles, le Clos des Brugnauts à Bagneux, le Jardin des plantes à Paris, la vigne de Bercy, le Clos Montmartre, le Musée du vin de Paris ou encore le Clos des Morillons.

Le gewurztraminer est un cépage précoce aux raisins très sucrés qui occupe environ 2800 ha alsaciens.
Il produit le gewurztraminer, vin considéré comme le vin blanc le plus aromatiques parmi les vins alsaciens de « cépages nobles » : riesling, pinot gris et muscat. Gewurzt signifie « épicé » ou « aromatique » en allemand est traminer fait référence au village de Tramin dans le Haut-Adige.
Son vin est corsé, bien charpenté, sec ou moelleux et caractérisé par un bouquet merveilleux, plus ou moins puissant le selon les localisations et les millésimes.
Il fait merveille en apéritif ou sur les desserts, mais aussi, lorsqu’il est puissant, avec les fromages forts comme le roquefort et le munster, ou la cuisine épicée, notamment asiatique.

Volnay est un AOC produit sur les communes de Volnay et Meursault, en Côte d’Or, et classé parmi les appellations du vignobles de la Côte de Beaune.
Moins connu que pommard son voisin, le vignoble n’a rien à lui envier. Les vins de volnay sont exclusivement rouges, issu de pinot noir. L’appellation volnay compte 29 climats classés en premiers crus tels que les fameux clos-des-chênes, taillepieds, caillerets ou mitants.
Les vonay sont tout en finesse. Au nez, ils offrent des arômes de violette, de groseille, de cerise et, avec l’âge, d’épices, de gibiers et de pruneau cuit. En bouche, ils sont charnus, l’attaque est fraîche et la finale chaleureuse, toujours sur le fruit. Ils vont de la légèreté des santenots, situés sur la commune voisine de Meursault, à la solidité et à la vigueur du clos-des-chênes ou des champans.

Un creux de rocher, auquel on accède que par des cols relativement hauts de Marseille ou de Toulon, abrite, au pied des plus hautes falaises de France, les calanques et une certaine fontaine qui, selon les Cassidens, rendrait leur ville plus remarquable que Paris…
Mais aussi un vignoble que se disputaient déjà, au XIe siècle, les puissantes abbayes en demandant l’arbitrage du pape, et qui produit aujourd’hui des vins rouges, rosés et surtout blancs. Mistral disait de ces derniers qu’ils sentaient le romarin, la bruyère et le myrte.
Capiteux et parfumés, les cassis blancs sont des vins de classe qui s’apprécient particulièrement avec les bouillabaisses, les poissons grillés, les coquillages et les viandes blanches.
La limitation des quantités de production au profit d’une attention particulière et constante de la qualité confère aux vins de Cassis son caractère racé et précieux.

La région de Bourgogne propose des vins de renom, souvent associés aux terroirs avec une gastronomie des plus riches. L’histoire des vins de Bourgogne remonte au Moyen-Âge. Ce sont des moines qui, les premiers, cultivèrent la vigne.

Ce vignoble est implanté au coeur du bergeracois, sur des coteaux pentus de la rive gauche de la Dordogne exposés au nord.

L’Alsace a quelques privilèges historiques étonnants. C’est ainsi la seule région à pouvoir nommer ses vins par leur cépage : gewurztraminer, muscat, riesling, tokay, pinot gris pour les vins blancs et pinot noir pour les vins rouges.

Le Nuits-Saint-Georges est un AOC produit sur 308 ha en Côte-d’Or dans les communes de Nuits-Saint-Georges et de Premeaux-Prissey. L’appellation ne comporte pas de grands crus mais de très nombreux premiers crus réputés.
Les vins produits sont essentiellement des rouges, à partir du cépages pinot et marginalement du blanc à partir du chardonnay. Les rouges ont une robe pourpre et des arômes de cerise, de fraises, de cassis, de cuir, de truffe et de gibier. Ils sont longs bouche, charpentés et équilibrés. Leur richesses tannique leur confère un solide potentiel de garde (de 5 à 15 ans).

Du plus grand vin au plus abordable, on savoure, du Nord au Sud de cette entité des Graves, une variété importante de style de vin.
Si les millésimes de qualité se succèdent, gare cependant à certains prix et a une concentration outrancière chez certains, au détriment de la typicité, notamment dans le millésime 2005, pour les rouges, où l’on peut tomber dans une véritable « confiture » au détriment de l’élégance.
Les blancs 2009 et 2003 sont excellents. Des crus réellement exceptionnels, berceau des grands vins blancs secs bordelais.
Les rouges 2009, 2005, 1990 et 1986 représentent les années exceptionnelles de l’appellation, mais l’on s’attardera volontiers sur les millésimes 1995, 1996,2002 et 2004 qu’on ouvrira cependant après plusieurs années de garde.

La commune chevauche une vallée qui prolonge celle d’Auxey-Duresses et une marque une sorte de frontière : avec Meursault commence la véritable production de grands vins blancs. On y cultive en effet majoritairement du chardonnay (plus de 95% de l’appellation).

L’appellation patrimonio regroupe plusieurs communes aux pieds de Cap Corse : Saint-Florent et Farinole au bord de mer, Patrimonio, Barbaggio, Poggio d’Oletta et Oletta au pied de la montagne, Santo Pietro di Tenda à l’orée du désert des Agriates.
Enraciné dans des sols caillouteux et bénéficiant d’un microclimat de brumes et de brises, le vignoble, de faibles rendements, produit des vins au caractère bien trempé, rouges, rosés et blancs.
Les rouges sont élaborés avec au moins 60 % de cépage nielluccio. Ils sont généreux et allient des notes de fruits noirs et rouges à des notes épicées. Ils peuvent être somptueux et de longue garde. Les rosés sont épicésq et fruités, gais et fins. Les blancs, fabriqués exclusivement avec cépage vermentino, sont tout en nuances, gras et aromatiques.

A Vosne-Romanée, la coutume bourguignone est respectée : le nom de Romanée est plus connu que celui de Vosne mais ces deux noms forment un magnifique tandem tout en équilibre. Comme Gevrey-Chambertin, cette commune est le siège d’une multitude de grands crus ; cohabitent des 1er crus aux « climats » réputés, tels les 1ers crus Suchots, les Beaux-Monts, les Malconsorts et bien d’autres.

Le pineau des Charentes est produit dans la région de Cognac, vaste plan incliné d’est en ouest qui s’abaisse progressivement vers l’océan atlantique. Le vignoble, traversé par la Charente, est implantée sur des coteaux au sol essentiellement calcaire. Sa destination principale et la production du cognac. Cette eau-de-vie est l’esprit du pineau des Charentes, vin de liqueur résultant du mélange des moûts des raisins charentais frais ou partiellement fermentés avec du cognac.
Selon la légende, c’est par hasard qu’au XVIe siècle un vigneron un peu distrait commis l’erreur de remplir de moût de raisin une barrique qui contenait encore du cognac. Constatant que ce fût ne fermentait pas, il abandonna au fond du chai. Quelques années plus tard, alors qu’il s’apprêtait à vider la barrique, il découvrit un liquide limpide, délicat, à la saveur douce et fruitée : ainsi serait né le pineau des Charentes.

L’AOC Rivesaltes est un vin doux naturel (VDN) produit prêt de la commune de Rivesaltes, dans les Pyrénées orientales et produit environ à 127 000 hl par an.
Le terroir de rivesaltes s’étant en Roussillon et dans une toute petite partie des corbières, sur 5200 ha de sol pauvre, sec, chaud, favorisant une excellente maturation.
Quatre cépages : grenache, macabeu, malvoisie et muscat, les deux premiers étant largement dominants. La vinification se fait en général en blanc, mais il existe aussi des rouges issus de grenache noir ; ce cépage subit une macération à fin de donner le maximum de couleur et de tanins..
Les couleurs varie de l’ambré (en blanc) au tuilé (en rouge). Le bouquet rappelle la torréfaction, les fruits secs et le rancio dans les cas les plus évolués. Les rivesaltes rouges ont, dans leur phase de jeunesse, des arômes de fruits rouges : cerise, cassis, mûre.

Le coteau de l’Hermitage, très bien exposée au sud, est située au nord-est de Tain-l’Hermitage. La culture de la vigne y remonte au IV siècle avant J-C.
L’hermitage rouge est un très grand vin de garde, vin tannique, extrêmement aromatique, qui demande un vieillissement de cinq à dix ans, voir vingt ans, avant de développer un bouquet d’une richesse et d’une qualité rare. On les servira entre 16 °C et 18 °C, sur du gibier ou des viandes rouges.
Hermitage blanc est un vin très fin, peu acide, souple, gras et parfumé. Il peut être apprécié dès la première année, mais attendra son plein épanouissement après vieillissement de cinq à dix ans. Cependant, les grandes années, en blanc comme en rouge, ils peuvent supporter une garde de trente à quarante ans.

Au nord de Gevrey, trois appellations communales sont produites sur la commune de Brochon : fixin sur une petite partie du Clos de la Perrière, côte-de-nuits-villages sur la partie nord (lieux-dits Préau et Queue de Hareng) et gevrey-chambertin sur la partie sud.

Ce célèbre vignoble, synonyme de délicatesse et de raffinement, et situé à 11 km au sud de Vienne. Bien que l’air d’appellation soit répartie sur 7 communes et 3 départements, sa superficie restreinte fait du condrieu un vin rare. D’autant plus qu’il naît exclusivement d’un cépage peu répandu mais exceptionnel, le viognier, qui s’exprime parfaitement sur les sols granitiques.
Le condrieu est un vin blanc riche en alcool, gras, souple, mais avec de la fraîcheur. Très parfumé, il exhale des arômes floraux, ou domine la violette, et des notes d’abricot. On le servira jeune, sur toutes les préparations à base de poisson, même s’il peut vieillir cinq ans. Il existe aussi une production de vendanges tardives obtenues par tries successives (jusqu’à huit passages par récolte).

Moulis est la moins étendue des appellations communales du Médoc. Elle offre pourtant une large palette de terroirs.
Comme à Listrac, ceci forme trois ensembles. À l’ouest, le secteur de Bouqueyran présente une topographie variée, avec une crête calcaire et un versant de graves anciennes (pyrénéennes). Au centre, une plaine argilo-calcaire prolonge celle de Peyrelebade. Enfin, à l’est et au nord-est se développent des croupes de graves du Günz, terroir de choix. C’est dans ce dernier secteur que se trouvent les buttes réputées de Grand-Poujeaux, Maucaillou et Médrac.
Charnus, les moulis se caractérisent par leur caractère suave et délicat. Tout en étant apte à la garde (de 7 à 8 ans), ils peuvent s’épanouir un peu plus rapidement que les vins des autres appellations communales.

L’appellation roussette-de-savoie ou « roussette » désigne un vin blanc sec typique de la région, élaboré à partir d’un cépage unique : l’altesse. La roussette est produite à Frangy, au bord du lac du Bourget.

La vallée de la Loire et la région qui propose la plus grande diversité de vins au monde : vins blancs sec, demi-secs, moelleux et liquoreux, vins rouges plus ou moins corsés et tanniques, vins rosés francs, légers, rafraîchissants, mais aussi des vins mousseux. C’est la première région productrice de vins blancs.
Elle réunit cinq zones : pays nantais, anjou-saumur, touraine, berry–nivernais et auvergne–bourbonnais.
Ses cépages sont sauvignon, chenin, grolleau et romorantin. Elle produit 38 000 ha en AOC parmi lesquels on distingue pour les rouges : saumur-champigny, bourgueil, saint-nicolas-de-bourgueil, chinon, anjou, touraine ; et pour les blancs : muscadet-sèvres-et-maine, gros-plant, coteaux-du-layon ou de l’aubance pour les doux…

Vin traditionnel des pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle, le madiran se situe au nord ouest de Pau, aux pieds des Pyrénées. L’appellation bénéficie d’une grande variété de sols produisant des vins très différents.
Les cépages utilisés sont essentiellement le tannat (70 %) mais aussi le cabernet franc et le fer savadou.
C’est un vin rouge de couleur rubis sombre et charpenté. Il est par ailleurs tellement tannique qu’il nécessite un séjour minimal de 12 mois en cave avant d’être commercialisé. Avec l’âge, il devient sensuel, charnues et charpentée.
Les recherches scientifiques de R. Corder avancent que, parmi tous les vins du monde, le madiran et celui qui contient le plus de polyphénols bénéfiques.

Voici un terroir exceptionnel : à l’extrémité orientale des Pyrénées, des coteaux en pente abrupte sur la Méditerranée. Seules quatres communes de Collioure, Port-Vendres, Banyuls-sur-mer et Cerbère bénéficient de l’appellation. Le vignoble s’accroche le long de terrasses installées sur des schostes, un sol pauvre, souvent acide, n’autorisant que des cépages très rustiques, comme le grenache aux rendements extrêmement faibles, souvent moins d’une vingtaine d’hectolitre à l’hectare.

Tous les 8 septembre, une nuée de marcheurs escaladent les 484 m de la colline de Brouilly, en direction du sommet ou s’élève une chapelle dédiée à la Vierge pour protéger les vignes de l’oïdium. De là, les pèlerins découvrent le Beaujolais, le Maconnais, la Dombes, le Mont d’Or et deux appellations sœurs : brouilly et côte-de-brouilly.
L’appellation brouilly s’étend sur les communes déjà citées et deborde sur Saint-Étienne-la-Varenne et Charentay ; sur la commune de Cercié se trouve le terroir bien connu de la Pisse-Vieille.
Quant au vignoble de l’AOC côte-de-brouilly installé sur les pentes du mont, il repose sur des granites et des schistes très durs, vert bleu, dénommé « cornes-vertes » ou diorites. Cette montagne serait un reliquat de Saint-Lager, Cercié et Quincié.

L’AOC Cornas est un vin rouge produit dans la commune de Cornas, en face de la ville de Valence, sur des coteaux abrupts, orientés plein sud et formant un amphithéâtre naturel et protecteur. Des sources archéologiques sûres attestent que Charlemagne, Saint-Louis et Louis XV connaissaient et appréciaient ce vin.

Le « seigneur » des crus du Beaujolais. Il campe sur les coteaux de deux communes, Chénas dans le Rhône, Romanèche-Thorins en Saône-et-Loire.
Le moulin qui symbolise l’appellation se dresse à une altitude de 240 m au sommet d’un mamelon, au lieu-dit les Thorins. Le gamay noir s’enracine dans des sols peu profonds, granitiques. Riche en éléments minéraux tels que le manganèse, ce terroir apporte aux vins une robe rubis foncé. C’est un tannique long en bouche et racé, il présente des notes de violette et de fruits rouges et prend avec l’âge des notes épicées et des arômes de fruits mûrs.
Il se consomme entre 3 et 8 ans mais supporte une garde jusqu’à 10 ans dans les grands millésimes. Il s’accorde avec toutes les viandes rouges et le fromage. Deux caveaux permettent de le déguster, l’un au pied du moulin, l’autre au bord de la route nationale.

Sur la rive droite du Rhône, dans le département de l’Ardèche, l’appellation saint-joseph s’étend sur 26 communes de l’Ardèche et de la Loire. Ses coteaux en pente escarpée offrent de belles vues sur les Alpes, le mont Pilat et les gorges du Doux.

Les vignobles s’étirent de Saint Amour jusqu’au-dessus de Salins-les-bains et bord de la Bresse jusqu’au premier plateau du Jura.
Quatres cépages spécifiques y prospèrent : le trousseau pour le vin rouge corsé, le poulsard pour les vins rosés et le savagnin et le chardonnay pour les vins blancs.
Le vin de paille et le vin jaune font la réputation de la région.
Quatre appellations principales : arbois, côtes-du-jura, l’étoile, château-chalon.
Pour les amateurs : le marc, la fine et le macvin.

Montrachet est classé parmi les grands crus du vignoble de la côte de Beaune.
Apparu au moyen âge, le montrachet a pris son essor au XVIIème siècle pour devenir un cru sublime, l’empereur des vins blancs de Bourgogne, le « vrai » ou « l’ainé », classé au premier rang mondial des vins blancs secs.

Dernier vestige d’un grand vignoble basque dont on trouve la trace dès le XIème siècle, l’irouléguy (le chacoli, côté espagnol) témoigne de la volonté des vignerons de perpétuer l’antique tradition des moines de Roncevaux. Le vignoble s’étage sur le piémont pyrénéen, dans les communes de Saint-Etienne-de-Baïgorry, d’Irouléguy et d’Anlhaux.

Le grand cru corton-charlemagne provient de la partie haute de la « montagne de Corton », propice au chardonnay :

L’appellation ajaccio borde sur quelques dizaines de kilomètre la célèbre cité impériale et son golfe. Ce terroir d’exception, généralement granitique, permet au sciaccarello, cépage phare pour les rouges et rosés, et au vermentino, en blanc d’exprimer tout leur potentiel. L’appellation propose les trois couleurs, rouge, rosé et blanc (même si confidentiel).

Le nombre de vignerons a diminué dramatiquement dans cette région du fgait de l’impact des deux guerres mondiales ; la surface de vignoble n’est plus que de 180 ha en AOC/AOP.
Sur des sols argilo-calcaires poussent des cépages de pinot noir et gamay pour le vin rouge, auxerrois et chardonnay pour le vin blanc.
Trois appellations sont représentées : côtes-de-toul, côtes-de-moselle et côtes-de-meuse.

La France est riche de vins, de terroirs, d’histoire. Lorsqu’on fait un tour de France des vins on pense à la Bourgogne, au Bordelais, aux Côtes du Rhône, au Languedoc, encore au Sud-Ouest ou à la Provence et même à la Corse.
Finalement, on en oublie toujours un : j’ai envie de vous parler d’un méconnu, le vin de Cilaos. C’est un ami qui m’a fait voyager en me faisant découvrir ce vin, quand je dis voyager, c’est au sens propre car Cilaos est une commune du centre de la Réunion où l’on produit du vin à base de pinot noir, de malbec pour les noirs et de chenin pour les blancs. La production est d’environ 25 000 bouteilles par an. D’un point de vue gustatif, ne vous attendez pas à ce que cela soit des références mais pour le dépaysement, c’est garanti !

Le marsannay est un AOC du nord vignoble de la Côte de Nuit en Bourgogne. Il est produit sur des sols bruns, secs et calcaires, dont les cailloux et graviers permettent un bon drainage naturel.
En tout, 8 600 hl de vins sont élaborés chaque année : des rouges, exclusivement à partir du pinot noir , des blancs à forte personnalité, fins et solides, à partir du chardonnay, et des rosés très élégants.
En 1936, au moment de la délimitation des AOC, le marsannay n’avait pas demandé à être classé car le vin se vendait bien. Les vignerons se ravisent sur le tard et obtiennent le classement de leur vin en 1987. Mais la notoriété d’un vin prend du temps et l’appellation pâtit aujourd’hui de ce manque d’oppotunisme.

Non, deux village de Pouilly ont donné leur nom à des appellations viticoles : Solutré-Pouilly en Saône-et-Loire et Pouilly-sur-Loire dans la Nièvre. Ce sont des vins blancs secs tranquilles.

Produit à partir du cépage chenin dans la région de Vouvray en Touraine, le vouvray est un vin blanc élaboré en vin tranquille ou en vin effervescent (mousseux ou pétillant), existant chacun en brut, demi-sec ou moelleux. Cette variété est le reflet des différents microclimats propres à chaque vallée de la Loire.

La France institue en 1935 ses AOC, fondées non seulement sur une délimitation mais aussi sur la notion “d’usages locaux, loyaux et constants”. L’Europe communautaire suit.

La vigne a été implantée dans cette région par les Gaulois, bien avant l’arrivée des Romains. C’est donc une des plus anciennes régions viticoles françaises. L’extraordinaire diversité de ses sols et de ses climats a permis l’implantation de nombreux cépages qui produisent des vins à palette de saveurs très complètes.

L’AOC Bandol recouvre huit communes de Provence : Bandol, La Cadière, Le Beausset, Le Castellet, Ollioules, Saint-Anne d’Evenos, Saint-Cyr et Sanary.
Le climat est marqué par un ensoleillement idéal, des températures tempérées et le mistral qui assèche l’humidité de l’air tandis que le sol, riche en minéraux, la retient.
Les vendanges sont exclusivement manuelles.
Les vins, issus de cépages traditionnels (mourvèdre, cinsault, grenache, ugni), sont rouges, rosés mais aussi blancs de façon confidentielle.
Les rouges sont corsés, tanniques et complexes. Leur palette aromatique est subtile, faite de poivre, de canelle, de vanille et de cerise noire.
Les rosés sont très frais, à la robe pâle. Rouges et rosés ont un potentiel de garde étonnant.

La plus connue des appellations d’origine du Jura s’applique à tous les types de vins produits sur douze communes de la région d’Arbois (Abergement-le-Grand, Arbois, Les Arsures, Les Planches-près-Arbois, Mathenay, Mesnay, Molamboz, Montigny-Lès-Arsures, Pupillin, Saint-Cyr-Montmalin, Vadans et Villette-lès-Arbois). Il faut rappeller l’importance des sols dans cette zone et la qualité particulière des rosés.

Entre Cerbère et Collioure à la frontière espagnoles, les Pyrénées plongent dans les criques rocheuses et sauvages de la Méditerranée et s’échelonnent des paysages d’oliviers, de cyprès, de chênbes-lièges et d’acacias.
Sur ces terres sépanouissent les vignobles de Banyuls et Collioure qui occupent les terrasent si caractéristiques. Ils produisent les AOP Collioure, les AOP Banyuls et Banyuls grand cru, lers AOP muscat et muscat de Rivesaltes.
Ce sont aussi les terres des artistes fauves et autres pionniers de l’art moderne : Maillol, Matisse, Derain… qui ont célébré la lumière vibrante, les couleurs, les paysages et les hommes de ces petits ports de pêche.

Le vignoble de Savoie est une région d’environ 2 200 ha qui s’étend essentiellement sur les départements de la Savoie (28 communes) et de la Haute-Savoie (24 communes), plus deux communes de l’Ain (Corbonod et Seyssel) et une de l’Isère (Chapareillan).
Il se déploie majoritairement sur les coteaux et dans les vallées à 500 m d’altitude maximum, sur de fortes pentes qui peuvent atteindre 60 à 80 %. L’appellation vin de Savoie est rattaché à 13 dénominations géographiques.
Les cépages représentés sont essentiellement le gamay pour les rouges, l’altesse pour les blancs. Ils produisent 3 AOC : Roussette-de-Savoie, Seyssel et vin de Savoie, à hauteur d’environ 130 000 hl de vin par an.

Terroirs

Le vignoble de Cahors unit le causse à la vallée.
Le causse : des plateaux calcaires qui cernent la ville et dominent la vallée du Lot. Cette vaste étendue caillouteuse, hérissée de buis, de génévriers et de chênes rabougris, est le lieu des truffières, des maisons de pierre, des « cayrous » (cabanes à outils de vigneron), des troupeaux de moutons.
Ravagées par le phylloxéra en 1878, la vigne reconquiert aujourd’hui timidement son domaine. Le malbec (encore appellé cot ou auxerrois), le merlot, le tannat y poussent, parce rien d’autre n’y pousse.
Votre route des vins pourra vous mener de Lalbenque jusqu’au château de Bonaguil à Fumel, en vous arrêtant évidemment à Cahors.

La France compte 152 vins, catégorie créee 1968 et renommée officiellement en Europe “indications géographiques protégées.” IGP depuis le 1er août 2009. Ces vins doivent respecter des normes de production et d’élaboration spécifiques. Ils sont sousmis à une dégustation d’agrément.