Au dictionnaire de l’académie française, le terme crémant (participer présent de crémer) possèdent les définitions suivantes :
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La base : La fermentation alcoolique transforme les sucres du rainsi en alcool. Elle ne permet pas d’aller au-delà des 15,5 à 16 degrés en général. Pour les vins classiques, rouges et blancs, le raisin contient en base entre 150 et 220g de sucre par litre.
Un bouchon défectueux et tous les efforts du vigneron, de l’œnologue, du maître de chai, du négociant et du caviste sont peine perdue. À la fois poumon et filtre, le bouchon permet une circulation de gaz entre le vin et le milieu extérieur. Cette échange doit être équilibré pour optimiser le vieillissement de votre vin. Un bouchon doit être :
Le vin de paille, dis aussi vin paillé, est un vin blanc liquoreux, produit à partir de la sélection des plus belles grappes des vendanges qui subissent le passerillage : les grappes de raisin sont séchées plusieurs mois pour se concentrer naturellement en sucre et en goût sur des claies en paille ou en bois avant d’être pressurées. Ce procédé confère aux vins des arômes de noix et de noisettes.
La cave de Tain produit aussi un vin hermitage paillé dont la renommée n’est plus à faire.
Le rendement de base du vin de paille est fixé à 20 hl par hectare.
- Foudre : fût de grande capacité (de 50 à 300hL), de section ovale servant à l’élevage ou stockage des vins, généralement utilisé dans les prestigieux domaines de Châteauneuf-du-pape.
- Cuve : l’élevage en cuve est plus économique que l’élevage en barrique. Il permet de conserver le fruité du vin et d’éviter sa contamination microbiologique, moins fréquente en cuve qu’en barrique.
- Clavelin : c’est une bouteille créee au XVIIème siècle par une verrerie de la région de Dole, d’une contenance de 62cl et réservée exclusivement aux vins jaunes du Jura au terme de leur longue maturation en fût.
- Barrique : inventée par les Gaulois, elle remplace l’amphore, trop fragile. Robuste et facile à rouler, elle est toujours utilisée aujourd’hui pour l’élevage du vin en cave après la fermentation. Son intérêt réside dans son matériau, le bois, qui favorise les échanges avec l’éir extérieur, stabilise la couleur du vin et renforce légèrement les tanins. Elle est idéale pour les vins d’arôme boisé et reste l’apanage de très grands château bordelais, qui l’utilisent que des barriques neuves pour leur apport boisé maximal.
Ce sont des substances qui se trouvent dans le raisin et qui donnent au vin sa structure, sa capacité de vieillissement et ses propriétés gustatives (astringence). Les tanins ont la particularité de se combiner avec les colorants dans les vins rouges. Ce sont aussi des molécules anti-oxydantes, d’où leur rôle prouvé dans la prévention de certaines affections cardio-vasculaires lors d’une consommation modérée (« French paradox »).
Après fermentation, les vins blancs sont gardés en fûts pendant plusieurs années avec un minimum de six ans et trois mois (jusqu’à dix ans). Les levures (Mycoderma vini) forment une pespèce de peau qui colore le vin. La garde en fûts accentue encore cette coloration. La levure Mycoderma vini a permis, entres autres, à Louis Pasteur, natif du Jura, de réaliser ses travaux sur l’action des bactérie.
Les vins de voile sont des vins blancs vinifiés avec une technique très particulière : après la fermentation alcoolique, on laisse se développer le voile naturel de levures qui se forme à la surface du vin vieilli en fût, au contact de l’air. Le processus dure cinq à dix ans, sans intervention. Ce voile préserve le vin d’une transformation en vinaigre et lui transmet ses vertus organoleptiques.
Ce sont tous les deux des vins naturellement doux, c’est-à-dire que le raisin est vendangé à sur-maturation, mais ils diffèrent par la quantité de sucres qu’ils contiennent.
Le vin perlant est un vin blanc sec qui, à l’air libre, fait apparaître progressivement de fines bulles de gaz carbonique résultant de la fermentation. Ce n’est pourtant pas un vin effervescent.
Il contient entre 1 et 2 g/L de gaz carbonique. La suppression résultante dans la bouteille étant faible, le bouchon ne saute pas et les bulles ne monte pas rapidement en fin cordon comme pour les vins effervescents. Elles se forment lorsque le vin se réchauffe dans le verre, restent contre ses parois, grossissent peu à peu et se détachent une à une. On parle aussi de vin moustillants. Ce caractère en fait d’agréables vins d’apéritif.
Ce sont généralement des vins jeunes élevés sur lies. Deux exemples : le muscadet et le gaillac perlé. Les vins blancs de savoie et de suisse, certains vins d’Alsace sont eux aussi souvent perlants. On les classe parmi les vins tranquilles.
Les vins blancs
Les vins blancs ne sont pas toujours issus de raisins blancs : ils peuvent provenir aussi de raisins rouges à jus blanc. Mais pour conserver cette couleur blanche du jus, il faut intervenir dès les vendanges en séparant immédiatement le moût (le jus) de la peau du raisin qui a un fort pouvoir pigmentant.
Un vin nature est un vin réalisé de la manière la plus naturelle possible sans intervention technique ou chimique pouvant altérer la vie bactérienne du vin. Des sulfites en très faible quantité sont tolérée avec un dose maximale de SO² (dioxyde de souffre) de 30 mg/L pour les rouges, et 40mg/L pour les blanccs. Les vendanges sont manuelles.
Le vin de glace ou “ice wine” fut découvert par accident. Dans le nord de la Bavière, en 1794, les viticulteurs sont surpris par l’arrivée précoce de l’hiver et récoltent un raison partiellement congelé. Le vin obtenu présente des caractéristiques inattendues et très intéressantes : une fois l’eau extraite, il ne reste qu’une pulpe riche en sucre. Ce vin est un vin blanc sucré, très aromatique, doux à l’acidité intense.
Sa renommée se répand courant XIXème siècle en France qui l’adopte et le nomme vin de glace. Il connaît un tel succés qu’une technique de “cryo-extraction” est mise au point, consistant à congeler les raisins dans une enceinte (type chambre froide) pour produire de grands vins blancs liquoreux.