Dernier vestige d’un grand vignoble basque dont on trouve la trace dès le XIème siècle, l’irouléguy (le chacoli, côté espagnol) témoigne de la volonté des vignerons de perpétuer l’antique tradition des moines de Roncevaux. Le vignoble s’étage sur le piémont pyrénéen, dans les communes de Saint-Etienne-de-Baïgorry, d’Irouléguy et d’Anlhaux.
Les cépages d’autrefois ont à peu prés tous disparu pour laisser place au cabernet sauvignon, cabernet franc et au tannat pour les vins rouges, au courbu et aux gros et petit mansengs pour les blancs.
De couleur cerise, vif et léger, le rosé accompagne la piperade et la charcuterie. L’irouleguy rouge, parfois assez tannique, convient aux confits, cassoulets, foie gras poêlé, côte de boeuf et magrets grillés.