A la fin du XIXème siècle, un puceron, le phylloxéra, fut introduit en France par importation de plants de vignes américaines infestées. Il fut responsable de terribles dévastations en Europe puis dans le monde entier, en s’attaquant aux racines de Vitis vinifera. Cette crise, sans précédent, dura plus de trente ans dans tous les vignobles. Les nombreuses tentatives de protection par des méthodes chimiques se soldèrent par un échec ; le fléau ne put être combattu sans une révolution des modes de culture.
Toutes les vignes durent être greffées sur un porre-greffe de vigne américaine résistant au phylloxéra. Dans la foulée de cette démarche, le savant Louis Pasteur se passionna pour l’étude du vin, ouvrant ainsi la voie à l’oenologie moderne.
Vitis vinifera est aussi sensible à d’autres parasites : par exemple, un champignon, le mildiou, et la cicadelle qui inocule la flavescence, maladie qui détruit la vigne.