En 30 ans le vignoble du Languedoc est passée de 450 000 ha à 218 000 ha grâce au travail et à l’interprétation d’une nouvelle génération de vignerons, réinventant l’identité des terroirs.
En 2007, l’appellation coteaux du languedoc c’est élargie en changeant de nom. L’ancienne AOC a fait place, à partir du millésime 2006, à une vaste appellation régionale incluant toutes les aires d’appellation du Languedoc et du Roussillon, jusqu’à la frontière espagnole, à l’exception de Malepère : près de 500 communes. Les AOC sous-régionales (corbières, faugères, saint-chinian, côtes-du-roussillon, etc…) subsistent, à l’exception de l’AOC coteaux du languedoc qui peut toutefois figurer sur les étiquettes jusqu’en 2012.
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Cépage blanc doré français, originaire des Charentes, plus précisément des Borderies. Il fait partie, dès l’origine, des cépages utilisés pour l’élaboration de vins destinés à être distillés pour donner du cognac. Donnant des vins moins âpres et plus alcoolisés que la folle blanche, sa culture a été favorisée par le marché hollandais pour l’exportation de vins blancs secs. Avec la folle blanche, il a été introduit depuis longtemps dans le vignoble de Bordeaux et d’Armagnac.
Depuis une vingtaine d’années, sa production s’est orientée vers la production de vin de pays secs et très aromatiques (vin de pays des côtes-de-Gascogne et vin de pays charentais).
Il donne des vins à bon potentiel alcoolique et aromatique. Ses arômes fruités (agrumes) et fleuris, relayés par une bonne vivacité, en font un bon vin de cépage ou en assemblage avec du sémillon ou il remplace le sauvignon.
Le pedro ximénez est un cépage blanc cultivé depuis plus de quatre siècles dans le vignoble de l’Andalousie, au sud de l’Espagne.
Également nommé pedro ximen, il est particulièrement adapté aux chaleurs extrêmes de ces terres intérieures. Ce cépage intervient dans l’élaboration des dénominations d’origine de cette région : xérès, malaga, montillo-moriles ou condado de huelva.
Selon la région, il est travaillé de façon différente :
La taille : la charge en bourgeons
Nous allons parler de la taille hivernale. Il est important de déterminer le nombre de bourgeons, la charge. En effet, cette charge aura une influence sur le rendement et sur la vigueur. On trouve généralement trois situations.
Le bourboulenc est cépages blancs très présent en Provence qui mûrit assez tard fin septembre. Il porte d’autres noms : blanquette, bourboulanc, bourboulenque, doucillon, clairette dorée ou clairette blanche.
Son arôme est un peu prononcé, avec une légère odeur de fruits exotiques et de fleurs (genêts). Il s’assemble avantageusement avec le grenache blanc où la clairette pour produire un vin frais, peu alcoolisée, aux arômes subtils.
Ce cépage se faire rare : il en existe environ 400 ha, essentiellement dans le célèbre vignobles de châteauneuf-du-pape.
Le petit verdot est un cépage tardif aux grains noirs. Il est dit « d’appoint » et est utilisée dans le bordelais, surtout le médoc. Employés marginalement, à hauteur de 4 à 6 % lors d’assemblages, voir 10 % pour le Château Lascombes, il côtoie le cabernet sauvignon et le merlot.
Ces atouts sont nombreux et reconnus par les grands crus qui conservent quelques pieds : il apporte aux vins une couleur intense et de l’acidité et contribue a leur équilibre grâce a ses qualités tanniques et aromatiques et ses notes épicées proche de la syrah.
Tour de la vieille cité médiévale qui lui a donné son, au pays rabelaisien de Gargantua et de Pantagruel, l’AOC chinon est produite autour de la ville de Chinon, incluant les deux rives de la Vienne et jusqu’au confluent de la Loire, sur un territoire qui s’étend sur 19 communes d’Indre-et-Loire.
Le cabernet franc, dit breton, y donne des vins rouges racés aux tanins élégants. De moyenne garde, les chinons peuvent dépasser une, voire plusieurs décennies, dans les meilleurs millésimes.
L’appellation produit aussi quelques rosés secs et de très rares blanc secs, tendres certaines années, issu de chenin.
Le chablis doit à son sol ses qualités inimitables de fraîcheur et de légèreté.
Les années froides ou pluvieuses lui conviennent mal, son acidité devenant alors excessive.
En revanche il conserve lors des années chaudes une fraîcheur est une minéralité que n’ont pas les vins blancs de la Côte-d’Or, également issus du chardonnay.
On le bois jeune (un à trois ans), mais il peut vieillir jusqu’à dix ans et plus, gagnant ainsi en complexité pour les plus grands domaines.
Il existe 79 lieux-dits, regrouper en 40 climats qui sont classés en chablis premier cru, eux-mêmes regroupés en 18 dénominations.
Commune de grande renommée malgré sa petite étendue, Chambolle-Musigny doit sa réputation à la qualité de ses vins et à la notoriété de ses 1er crus, dont le plus connu est le climat des amoureuses. Tout un programme dans les vins portent bien leur nom ! Mais Chambolles a aussi ses Charmes, Chabiots, Cras, Fousselottes, Groseilles et autres Laverottes… Le petit village aux rues étroites et aux arbres séculaires abrite des caves magnifiques.
Toujours rouge, les Chambolles sont élégants et subtiles. Ils allient la force des bonnes-mares à la finesse des musigny, à l’image d’un pays de transition dans la côte de nuits.
Les blancs frais et onctueux (alsace pinot gris, côtes-du-Rhône, saint-Véran…) s’accorde parfaitement avec des préparations froides à base de poisson et de fruits de mer avec la note beurrée et toastée des quiches tartes salées. Le fruité des rosés s’impose sur les tartes aux légumes, les pizzas ou sur un cocktail de crevettes, tandis qu’un rouge gouleyant (du type beaujolais et autres vins issus de gamay) servi frais sera parfait avec les spécialités de tourtes et pâtés à la viande.
Cépage Noir.
Produit dans le bordelais, le sud-ouest, la saumurois (saumur-champigny), le languedoc roussillon et la provence, il donne des vins bien charpentés, de longue garde, mais avec beaucoup de finesse. On lui connaît ces arômes typiques de poivrons verts, de réglisse et de cassis.
Employé à l’origine dans les vins du médoc, des graves et de Bordeaux, ce cépage les également aujourd’hui en Californie, au Chili et en Australie. Le cabernet sauvignon produit des vins riches tanins et doté d’un goût prononcé et d’arômes distincts, ce qui le prédispose à être élevé sous bois (longuement). Son aspect gustatif et aromatique inclut souvent une touche de cassis, de tabac et de cèdre.
Un système de conduite se caractérise par la distribution des vignes au sein d’une parcelle, la forme des vignes, et la détermination de l’équilibre entre la structure végétative, les feuilles, et le système reproductif, le raisin. Le système de conduite dépend des conditions climatiques, du cépage cultivé et du rendement attendu. Sa mise en place devrait permettre des vendanges tard dans la saison pour la production de vins de terroir. Il existe trois grands systèmes de conduite en viticulture : le gobelet, un type de taille courte, sans système de conduite particulier, ou le cordon de Royat, qu’on appelle aussi VSP, avec une densité plus ou moins forte.
Les millésimes
Pour l’une saint-julien, pour l’autre saint-julien-beychevelle, saint-julien est la seule appellation communale du haut-médoc à ne pas respecter scrupuleusement l’homonymie entre les dénominations viticoles et municipales. La seconde, il est vrai, a le défaut d’être un peu longue, mais elle correspond parfaitement à l’identité humaine est au terroir de la commune et de l’air d’appellation.
Situé au centre du haut-médoc, le vignoble de saint-julien constitue une harmonieuse synthèse entre margaux et pauillac. Il n’est donc pas étonnant d’y trouver 11 crus classés et 5 seconds.
Les millésimes exceptionnels sont donc nombreux et vous pourrez d’ores et déjà vous délecter d’un 1983, 1985, 1988 et surtout d’un 1990, référence de l’appellation. Les millésimes 1995, 1998, 2000 et 2004 sont tout aussi exceptionnels et nécessiteront encore quelques années en cave pour se bonifier.
Le tempranillo est un cépage noir espagnol et le principal cépage des vins de Rioja. Son nom viendrait de l’espagnol temprano qui signifie « tôt », Du fait qu’il mûrit plusieurs semaines plutôt que la plupart des raisins rouges espagnols.
Il se distingue par sa finesse dans le Ribera del Duero, et produit notablement des crus plus intéressants en Catalogne.
Ce cépage donne des vins colorés, à acidité basse, qui se révèlent lors de l’élevage en fût de chêne. Il est souvent marié en assemblage au cabernet sauvignon pour conforter la structure tannique du vin. Il est particulièrement élégant au niveau aromatique, et rappelle à certains le pinot noir bourguignon.
Au pied des étonnantes Dentelles de Montmirail, le vignoble de Gigondas ne couvre que la commune du même nom. Il est constitué d’une série de coteaux et de vallonnements et représente une valeur sûre des vins de la vallée du Rhône.
La vocation viticole de l’endroit est très ancienne, mais son réel développement ne date que XIXème siècle avec la famille Raspail, et plus particulièrement Eugène, qui relançt la viticulture sur place. D’abord côtes-du-Rhône, puis, en 1966, côtes-du-Rhône villages, gigondas obtient ses lettres de noblesse en tant qu’appellation spécifique en 1971.
Les caractéristiques du sol et le climat donne leur caractère vin, le plus souvent rouges à forte teneur en alcool, puissants et charpentés, tout en présentant une palette aromatique d’une grande finesse où se mêlent épices et fruits à noyau. Bien adaptés au gibier, ils mûrissent lentement et peuvent garder leurs qualités pendant de nombreuses années. Il existe également quelques vins rosés, eux aussi chaleureux.
C’est page roi du Jura, le savagnin (appellé également naturé) est un cépage de la famille des traminers, cultivé de longue date dans les pays germaniques où il prend le nom de weisser traminer.
Il permet l’élaboration de vins sous voile, de vins blancs de garde, puissants, complexes et riches en alcool, du vin jaune et du château-chalon (AOC). En augmentant sa richesse en sucre par passerillage, il peut produire du vin de paille.
L’assaisonnement relevé des tartares et des carpaccios appelle des blancs jeunes, frais et sans exubérance, des appellations entre-deux-mers ou sancerre. En présence d’épices, il est possible de servir un rose vineux (côtes-du-roussillon ou tavel).
Les poissons fumés comme le saumon, la truite ou l’anguille ont une chair grasse, goûteuse et fondante, qui réclame des vins blancs incisifs et de bonne minéralité (mâcon, puoilly-fumé).
On cherchera la fraîcheur pour contrecarrer le gras une pointe de minéralité pour dompter la note fumée.
Aujourd’hui, l’appellation s’étend sur 49 communes dispersées dans les vallées à l’ouest de Lyon jusqu’à la vallée du Giers au sud. Le lyonnais propose, Comme le Beaujolais, des vins d’appellation primeur au sud.
La région bénéficie du même climat que le beaujolais avec toutefois une tendance méditerranéenne.
Les coteaux du Lyonnais produisent des vins fruité, gouleyants, riches et parfumés, issus par exemple de pinot blanc, chardonnay ou aligotés pour les blancs.
Selon la mythologie grecque, On doit l’invention du vin au berger Staphylos. Ce dernier, berger du roi Oenée (Oinos en grec), avait remarqué que tous les soirs, l’une de ces chèvres rentrait plus tard que le reste du troupeau et semblait d’humeur joyeuse. Il décida de la suivre et la vit manger des fruits qu’il ne connaissait pas : des grappes de raisins. Il en fit par à son roi qui eut l’idée de presser les fruits et inventa ainsi le vin. On donna à ce fruit le nom de son découvreur (Staphylos, « grappe de raisin » en grec) et à la boisson obtenue le nom du roi (oinos, « vin » en grec).
Dans d’autres versions, Staphylos est considéré comme le fils de Sylène, ami de Dyonisos, le dieu du vin et de la vigne, ou bien comme le fils de Dyonisos et d’Ariane. l’Iliade (récit du VIIIème siècle av. J.C) offre une des premières mentions des effets du vin : Ulysse enivre le cyclope mangeur d’homme Polyphème en lui faisant boire du vin d’Ismaros et parvient ainsi à lui crever son unique œil et à fuir avec ses comparses.
La légende dit qu’un propriétaire en Sauternes, arrivé un jour en retard pour les vendanges, eu l’idée géniale de faire ramasser les raisins surmûrîs malgré leur aspect peu engageant. En réalité, nul ne sait qui « inventa » le sauternes.
C’est la diversité des sols (graveleux, argilo-calcaire ou calcaire) et des sous-sols qui donne un caractère à chaque cru, les plus renommés étant implantés sur ldes croupes graveleuses.
Obtenu avec trois cépages - le sémillon (de 70 à 80%), le sauvignon (de 20 à 30%) et la muscadelle - les sauternes sont dorés, à la fois onctueux et délicat. Leur bouquet « roti » se développe et gagne en complexité avec le temps : miel, noisette et orange confite. Les plus grandes bouteilles vivent des décennies.
Les sauternes sont les seuls vin blanc à avoir été classé en 1855.