Les terroirs argilo-calcaire
La vigne se complaît dans les sols pauvres, parfois arides. Très développé, son système racinaire peut plonger jusqu’à une dizaine de mètres à la recherche de l’eau. Les terroirs favorables sont multiples, variables selon les cépages. Les meilleurs sont ceux qui permettent un bon drainage et une alimentation en eau régulière.
Les terroirs argilo-calcaires sont des terres un peu grasses, constellées de pierres blanches plus ou moins dures. Ces sols équilibrés mêlent l’argile et sa fraîcheur aux propriétés filtrantes des pierres calcaires. Ils conviennent parfaitement au merlot, cultivé en Bordelais sur la rive droite de la Dordogne (saint-émilion, fronsac, côtes-de-castillon) ainsi qu’au tempranillo, cultivé dans la Rioja, en Espagne.
Les vins issus de terroir arigol-calcaires sont ronds, sans être gras, fins, et gardent un fruit intact.
Les terroirs argilo-graveleux
La vigne se complaît dans les sols pauvres, parfois arides. Très développé, son système racinaire peut plonger jusqu’à une dizaine de mètres à la recherche de l’eau. Les terrois favorables sont multiples, variables selon les cépages. Les meilleurs sont ceux qui permettent un bon drainage et une alimentation en eau régulière.
Les terroirs argilo-graveleux se nourrissent de la fraîcheur de l’argile avec ses terres brunâtres et un peu lourdes et des sols graveleux, d’origine alluviale, dissimulant parfois des couches profondes d’argiles plus ou moins pures.
Le merlot et le cabernet franc se développent parfaitement dans ces terrains que l’on retrouve principalement à Pomerol. Dans le verre, les vins développent une certains puissance sans rien perdre en élégance.
Les terroirs calcaro-marneux
La vigne se complaît dans les sols pauvres, parfois arides. Très développé, son système racinaire peut plonger jusqu’à une dizaine de mètres à la recherche de l’eau. Les terroirs favorables sont multiples, variables selon les cépages. Les meilleurs sont ceux qui permettent un bon drainage et une alimentation en eau régulière.
Les terroirs calcaro-marneux se caractérise par une terre ocre, parsemée de pierres blanches souvent friables. Un terroir tout en légèreté, les marnes nétant rien d’autre que l’association de calcaire et d’argile.
Les cépages les plus subtils y livrent le meilleur d’exu-mêmes. Vous y retrouverez donc le pinot et le chardonnay bourguignons.
Dans le verre, l’argile des marnes est là pour le corps, le calcaire pour la finesse.
Les terroirs crayeux
Ces sols blancs, maigre et très poreux. La craie ne retient pas l’eau qui ruisselle dans les couches plus profondes, se chargeant de minéraux, où les racines de la vigne vont la chercher. Cette contrainte hydrique modérée au cours de la saison végétative favorise l’équilibre entre les différents acides du fruit, le sucre et les précurseurs d’arômes qui seront dévoilés dans le vin à venir.
Les terrains crayeux sont ainsi réputés produire des vins d’une grande finesse et au fruité propre à chaque cépage, tels que le chardonnay en Champagne et le chenin dans la Loire.
Les terroirs de galets roulés
La vigne se complaît dans les sols pauvres, parfois arides. Très développés, son système racinaire peut plonger jusqu’à une dizaine de mètres à la recherche de l’eau. Les terroirs favorables sont multiples, variables selon les cépages. Les meilleurs sont ceux qui permettent un bon drainage et une alimentation en eau régulière.
Les terroirs de galets roulés se composent de pierres oblongues, énormes, lisses, polies par les eaux du Rhône, dans la partie méridionales de la vallée, notamment à Châteauneuf-du-pape. C’est à se demander comment al vigne peut subsister dans un décor quasi lunaire. Ici, pourtant, le grenache trouve une superbe expression, chauffé par le soleil et ce, même durant la nuit car les cailloux réverbèrent la chaleur accumulée pendant les journées. Dans le verre, ces sols donnent des vins puissants, voire chaleureux.
Les terroirs granitiques
Les terroirs granitiques se caractérisent pas des sols peu profond, sablonneux, issus de la décomposition du socle cristallin. Ils se rencontre au nord du Morvan, dans le Beaujolais et au nord de la vallée du Rhône. En Beaujolais, le gamay s’exprime avec distinction. Dans la vallée du Rhône septentrionale, la syrah (hermitage, saint-joseph, cornas) et le viognier (condrieu) s’associent au granite. L’Alsace possède également des terroirs granitiques de qualité classés en grand cru (Schlossberg, Brand, Eichberg). Dans le verre, les vins sont expressifs, fins, élégants, volontiers minéraux.
Les terroirs de grave
La vigne se complaît dans les sols pauvres, parfois aride. Très développé, son système racinaires peut plonger jusqu’à une dizaine de mètres à la recherche de l’eau. Les terroirs favorables sont multiples, variable selon les cépages. Les meilleurs sont ce qui permettent un bon drainage et une alimentation en eau régulière.
Les fameux terroir de graves sont des sols constitués de graviers et de cailloux, souvent mélangés à du sable riche enfer, du limon et de l’argile. Organisées en terrasse, ces graves bénéficient d’un bon drainage dans la vigne tire parti. Les sables et les argiles forment un sol chaud propice à une bonne maturation du raisin.
C’est terroirs sont localisés de la rive gauche de la Garonne jusqu’à l’océan atlantique et sont à l’origine des crus les plus prestigieux du médoc ou des graves.
Les terroirs schisteux
Les terroirs schisteux sont composés de roches feuilletées, plus ou moins sombres et brillantes, sédimentaires ou métamorphiques (micaschistes). Planter sur ces derniers, la syrah engendre les grands côte-rôtie de la vallée septentrionale du Rhône. Dans le Languedoc-Roussillon, des cépages méridionaux comme le grenache ou le carignan se plaisent sur les schistes autour de Faugères, de Banyuls et de Maury. Ce sont encore des schistes qui donnent les vins liquoreux d’Anjou à base de chenin comme les coteaux-du-layon, les grands rieslings allemands de Moselle ou les Portos de la vallée du Douro.
Dans le verre, les sols schisteux permettent de conserver, voire d’optimiser, l’authenticité des cépages.